Samedi 7 Février : bilan.
2 participants
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Samedi 7 Février : bilan.
Bonjour,
Je prends l'initiative de poster ici un petit résumé de la mise en scène sur l'enterrement de la fac.
Le mot qui vient est sans conteste : artisanal. Une trentaine de personnes, à peu près autant étudiantes qu'enseignantes, ont défilé avec les moyens du bord.
Tout d'abord, une vieille caisse claire accompagnée d'un glas qui à eux deux frappaient un pas approximatif, notamment en raison du timbre de ladite caisse claire. Ensuite, un cercueil de carton drapé de noir porté par 4 étudiants vaguement masqués à l'aide d'assiettes en carton. Enfin, des cantiques chantés a capella derrière, notamment du fait qu'ils n'étaient pas en rythme avec les instruments de devant. Sans oublier 4 jeteuses de confettis bien courageuses, que les engelures aux mains n'ont pas ralenties dans leur tâche.
Parmi les autres, il en était qui portaient des cierges, une banderole proclamant la fin de l'université, une caméra pour filmer le déroulement ou simplement leurs badges "Sauvons l'Université".
Terminons par le difficile labeur des distributeurs de tracts, prêts à affronter l'éventuelle vindicte populaire.
Il n'en reste pas moins que l'organisation a été parfaitement suivie, qu'aucun incident n'a eu lieu sur le parcours et que bon nombre de mines étaient soit interrogatrices, soit réjouies au passage du cortège. Malgré un nombre réduit de participants, la manifestation a donc atteint son but : marquer quelque peu les esprits.
La manifestation s'est achevée place du Vieux-Marché, sur le lieu où fut selon la légende brûlée Jeanne d'Arc, symbolique au possible.
La dispersion a eu lieu assez vite par la suite, et la vie normale a repris au coeur de Rouen, non sans une nuance : des tracts salis, froissés, marqués au fer d'impitoyables grolls pleines de boue mêlée de poussière, traînaient sur le trajet pris par les manifestants.
Je prends l'initiative de poster ici un petit résumé de la mise en scène sur l'enterrement de la fac.
Le mot qui vient est sans conteste : artisanal. Une trentaine de personnes, à peu près autant étudiantes qu'enseignantes, ont défilé avec les moyens du bord.
Tout d'abord, une vieille caisse claire accompagnée d'un glas qui à eux deux frappaient un pas approximatif, notamment en raison du timbre de ladite caisse claire. Ensuite, un cercueil de carton drapé de noir porté par 4 étudiants vaguement masqués à l'aide d'assiettes en carton. Enfin, des cantiques chantés a capella derrière, notamment du fait qu'ils n'étaient pas en rythme avec les instruments de devant. Sans oublier 4 jeteuses de confettis bien courageuses, que les engelures aux mains n'ont pas ralenties dans leur tâche.
Parmi les autres, il en était qui portaient des cierges, une banderole proclamant la fin de l'université, une caméra pour filmer le déroulement ou simplement leurs badges "Sauvons l'Université".
Terminons par le difficile labeur des distributeurs de tracts, prêts à affronter l'éventuelle vindicte populaire.
Il n'en reste pas moins que l'organisation a été parfaitement suivie, qu'aucun incident n'a eu lieu sur le parcours et que bon nombre de mines étaient soit interrogatrices, soit réjouies au passage du cortège. Malgré un nombre réduit de participants, la manifestation a donc atteint son but : marquer quelque peu les esprits.
La manifestation s'est achevée place du Vieux-Marché, sur le lieu où fut selon la légende brûlée Jeanne d'Arc, symbolique au possible.
La dispersion a eu lieu assez vite par la suite, et la vie normale a repris au coeur de Rouen, non sans une nuance : des tracts salis, froissés, marqués au fer d'impitoyables grolls pleines de boue mêlée de poussière, traînaient sur le trajet pris par les manifestants.
50 personnes finalement !
Bonsoir,
Une petite précision : munie d'un compteur de manif, j'ai comptabilisé cinquante et une personnes endeuillées (le cortège a dû grossir au fil du trajet, puisque le compte de départ était bien de trente personnes, et celui de l'arrivée de cinquante personnes).
Une petite précision : munie d'un compteur de manif, j'ai comptabilisé cinquante et une personnes endeuillées (le cortège a dû grossir au fil du trajet, puisque le compte de départ était bien de trente personnes, et celui de l'arrivée de cinquante personnes).
Colombe2d- Messages : 5
Date d'inscription : 06/02/2009
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