Manifestation à Paris, 10/02/09 : compte-rendu

Rouen avait enregistré 350 inscriptions environ, c'est à 300 que nous sommes partis. Malgré le fait qu'une tempête était prévue. Bravo pour le faible taux de défection.

6 cars sont donc partis, pleins.
Arrivés légèrement en avance, nous avons eu le temps de manger, et de constater la présence massive de forces de l'ordre pour encadrer le cortège (L'équipement était tout ce qu'il y a de plus menaçant : flash-balls, barricades en métal, jambières, boucliers ...)

Le début de la manifestation fut assez confus : Rouen, qui devait se retrouver place de la Sorbonne, était dispersé en queue de cortège.
Comme prévu, il a plu pendant une grande partie du cortège, et le vent n'a rien arrangé à l'équilibre des porteurs de banderoles.
Pendant le cortège, on a pu voir se dessiner clairement trois groupes rouennais : les étudiants de staps qui, comme à leur habitude, animaient la manifestation de danses, de jeux divers ; la bannière "Sauvons l'Université !" qui regroupait derrière elle une proportion plus importante d'enseignants-chercheurs, et ... Le reste, derrière une grande partie des bannières, plus ou moins syndiqué, chantant divers slogans tout autant plus ou moins insultants, provoquant parfois les CRS.

Dans sa généralité, la manifestation a réuni entre 17.500 et 50.000 personnes (Une estimation maison nous fait suggérer un peu plus de 30.000), et aucun heurt n'a eu lieu avec la police ou la gendarmerie. Le parcours a été respecté, ainsi que la dispersion. Les étudiants étaient majoritaires en nombre, mais très minoritaires en proportion, ce qui semble assez logique, les professeurs ayant lancé le mouvement. Le personnel BIATOSS était également représenté. Certains lycéens se sont même joints à la manifestation.
Malgré cette différence de proportion, c'étaient les étudiants qui produisaient le plus de bruit, et la manifestation a été très animée, comparativement à ce qu'on a pu voir avant.
Quelques nouveaux slogans ont été proférés pendant le défilé, on s'attendra donc à les entendre sur des cortèges plus locaux.

Les partis (De gauche évidemment, mais ça semble une lapalissade dans le contexte) et syndicats étaient très présents, et quadrillaient la manifestation en distribuant des tracts, comme de coutume.
On peut également noter la présence d'une sono de grande qualité en queue de cortège qui diffusait des morceaux rock des années 80, pour la plus grande partie de la programmation.

Finalement, les étudiants sont presque tous revenus par le car qui les avaient amenés sur Paris.